« Le 16 novembre prochain, un vote de la Commission Européenne aura lieu à Bruxelles. Il statuera sur la prolongation ou non de l’utilisation du glyphosate durant les 10 prochaines années ; c’est à dire jusqu’à fin 2033 !

Or, notre Président de la République, lors de sa première élection, en 2017, s’était engagé à sortir du glyphosate en France « au plus tard » en 2021 !

Il faut dire que le Centre International de Recherche sur le Cancer l’a classé, dès 2015, comme cancérogène probable (2A), en particulier en cas d’usage professionnel, et que l’INSERM alerte  sur son impact sanitaire désastreux (dans son rapport, il mettait en exergue la génotoxicité du glyphosate – substance capable d’entraîner un dysfonctionnement du génome et de l’ADN impliquant un stress oxydatif pour les cellules). D’autres sur-risques étaient évoqués, comme le myélome multiple et les leucémies. Une étude américaine récente relève un risque accru de dégâts neurologiques (Alzheimer, Parkinson ou sclérose en plaque) ! Cela change des résultats « d’études » directement financées par les professionnels concernés…

La pétition que nous avions lancée avec d’autres ONG a été signée par plus de 600 000 français ! Un sondage IFOP récent fait état que 70% des français sont en faveur de son interdiction !

Les consommateurs français n’accepteront pas un nouveau reniement du Président de la République. C’est pourquoi l’UFC Que Choisir de la Haute-Vienne saisit, par courriel, les eurodéputés français pour qu’ils s’opposent à tout projet de renouvellement de l’autorisation d’utilisation du glyphosate dans les années à venir ainsi que les parlementaires de notre département pour qu’ils fassent pression en ce sens sur notre Gouvernement.

Il faut que la France, le 16 novembre 2023, vote contre le renouvellement de cette substance dangereuse ! « 

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François DEVULDER
UFC Que Choisir
Référent Régional Environnement
Union Régionale Nouvelle-Aquitaine
06 37 40 60 11